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133NV4 © Abpv



Dans le corps mort du calendrier des cendres
Les captives percent au plus profond
Et proclament des vœux aux nuits sans écho

Homme fourbu c'est l'ombre des bagages
Le cœur valet tombe comme on coupe 
Tour après tour les yeux du grand mirage

Temps sans date ni terre les heures périssent
Se traînent aux rayons des souvenirs plaisants
Lorsque l'on vivait encore sans tristesse pour eux

Enfants nos cœurs l'ont compris
L'affront est tout autour silencieusement lâche
Habillé d'une secrète honte à s'en laver les mains

Mais en public ils exhibent leur splendeurs
Pour camoufler l'ignominie de leur défi
Il n'y a plus de fleur sur terre pour nos yeux

Ailes des songes vers quel amour aller
La braise en poitrine est tellement lourde à veiller
Quand las bas ils dressent à faire flèches leurs langues 

Onguent sur les bleus la poésie surnage
Et n'en fini pas de gagner des baisers qu'elle attend
Cette fin des batailles et la chute des masques guerriers

...

© Schawn 
Le 02 Août 2015

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