Ramure orpheline

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L'escalier des ombres est parole de solstices
Où les lunes se placent sans troubler le silence
Pour fondre des nuances dans ses jeux de pelotes

Nos yeux sont des vases où fleurissent les mondes

De cette fièvre immédiate arrachée à l’étoffe
L'élégant miracle ondule en sa féline peau
Dialecte si frêle exilé dans son sublime don

Et chaque frisson fatal dénude nos desseins noyés

Cette abime déploie l'œillade vertigineuse
Lance son contre chant dans les vides miroirs
Comme un négatif laisse voir l'ossature d'un pacte

Les paysages des gestes se fixent à nos questions

Elle quitte son berceau pour une autre faim même
Accueillir après tout de ses luttes l’excellence
Combien plus exigeante que ses terribles manquements

Et tombe dans nos efforts assiégés les titillements

Pour enchanter l’ouïe d'un fruit à la mesure
Des nœuds de doigts que tisse la muette supplique
Pour voir le lieu qui offre des couleurs aux maux

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© Schawn
le 12 Juin 2011



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