Fêtes légendaires
© Chema Madoz
Combien découle doucement sous nos faibles murmures
En vieilles routes d'hier avec leurs voix de cendre
Quand on ferme les yeux pour percevoir le souffle
Chausser son libre regard agrandi par autant
Lorsqu'au kiosque des parfums on puise des souvenirs
De nuits blanches chargées d'indolentes voluptés
L'hier dans son intime éternellement chair
Fête les légendaires marées nocturnes du mendiant
Là bas où la ville dégueule des lanternes brisées
S'effondrent des roulis bleus en pluie de valses sonores
Que mille étoiles de sable épousent dans la fourmille
Et qu'on absorbe une à une affectivement
Tous silence est un ballant sculpté d'abandons
D'où s'échappent d'uniques fleurs en belles apothéoses
Offrant leurs griffures aux rayons de lune épurés
Dans chacune des courbes où voguent des apaisements
Car il suffit d'une voix qui se réveille dés lors
Toute l'ivresse va aux litanies des moissons
Avec son corps de soif aux visages des jours
Dépouillés de tout sanglots sous l'écume du temps
Entends comme voltigent nos sangs dans l'encre forte des ciels
Hurlant l'incroyable nudité de toutes tendresses
Transportant la poitrine humaine aux chemins clairs
Des hypothèses constellées d'astres attendrissants
...
© Schawn
le 8 Août 2010
Combien découle doucement sous nos faibles murmures
En vieilles routes d'hier avec leurs voix de cendre
Quand on ferme les yeux pour percevoir le souffle
Chausser son libre regard agrandi par autant
Lorsqu'au kiosque des parfums on puise des souvenirs
De nuits blanches chargées d'indolentes voluptés
L'hier dans son intime éternellement chair
Fête les légendaires marées nocturnes du mendiant
Là bas où la ville dégueule des lanternes brisées
S'effondrent des roulis bleus en pluie de valses sonores
Que mille étoiles de sable épousent dans la fourmille
Et qu'on absorbe une à une affectivement
Tous silence est un ballant sculpté d'abandons
D'où s'échappent d'uniques fleurs en belles apothéoses
Offrant leurs griffures aux rayons de lune épurés
Dans chacune des courbes où voguent des apaisements
Car il suffit d'une voix qui se réveille dés lors
Toute l'ivresse va aux litanies des moissons
Avec son corps de soif aux visages des jours
Dépouillés de tout sanglots sous l'écume du temps
Entends comme voltigent nos sangs dans l'encre forte des ciels
Hurlant l'incroyable nudité de toutes tendresses
Transportant la poitrine humaine aux chemins clairs
Des hypothèses constellées d'astres attendrissants
...
© Schawn
le 8 Août 2010
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